L’avant dernière journée de ce festival propose la prière matinale sous diffère formes (dialogue contemplatif, laudes, louange…) puis est suivie de workshop (rencontres thématiques). La messe clôturera la matinée.
Dimanche, nous nous rendons à pieds à l’arena. Bien fatigués par cette première semaine, nous avons raté la navette qui nous y emmenait. Nous logeons en effet à 1h de marche de l’arena. Cependant, cette déconvenue n’en est pas vraiment une: nous discutons d’abord avec un Guadeloupéen sur les difficultés que nous rencontrons dans nos diocèse, puis nous prenons un petit cours de théologie avec le père Gregory, jeune prêtre très souriant du groupe de Pévèle. Il nous parle de sacrifice du Christ, pour répondre à nos questions sur un tract protestant ramassé la veille, nous explique ce que sont les charismes… Nous discutons aussi de nos études puisqu’il a été en classes préparatoires à Faidherbe également, il y a quelques années.
Nous arrivons à l’arena à temps pour la messe, présidée par un cardinal canadien, engagé dans les questions sociales et écologiques, et proche du Pape François.
Nous partageons le déjeuner avec Étienne, le Burkinabé rencontré la veille. Il est le directeur des mouvements catholiques à l’échelle de son diocèse, et notamment de la JOC. C’est l’occasion pour Paul et Grégoire de le rencontrer et de discuter des similitudes et différences entre la JOC française et la JOC burkinabée.
L’après-midi, nous nous rendons aux courses et nous rencontrons un Français exilé au Portugal depuis la pandémie de covid-19. Une autre manière de voir le Portugal !
Nous assistons ensuite à une conférence sur le leadership féminin et la place de la femme de l’église. On nous parle de la personnalité forte et indépendante de Marie de Magdala, apôtre des apôtres pour le Vatican.
Après le dîner, nous assistons à la soirée de clôture du festival, qui commence aussi par un spectacle de danse. Marion
Les vocations by le cardinal Tagle
Beaucoup veulent savoir, connaître leur vocation. Toute vocation trouve sa racine dans une relation avec jesus et à qui nous répondons : l’appel est un appel à l’amitié et non au faire.
Celui qui t’appelle est un ami et tu y vas.
Dans l’évangile de Jean au chapitre 1.
Certains pensaient que jean-Baptiste était le messie, il est le précurseur. Venez, c’est un secret… la nouvelle va se répandre…
La relation avec le Seigneur est basée sur la vérité et non sur la prétention.
Jean-Baptiste était libre et donnait de la liberté, il n’a pas retenu les gens, il a indiqué le chemin vers Jesus. Allez vers lui.
Si on croit que la paroisse va disparaître sans vous, ce n’est pas une vocation, c’est une ambition. Jesus s’est retourné pour regarder chacun de nous. Est-ce que nous voyons Jesus se retourner pour nous regarder et est ce qu’on lui permet de nous regarder?
Permettre à Jesus de nous regarder et nous l’entendre avec joie : qu’est ce que vous cherchez ?
Parfois on a peur de découvrir, on cherche des choses pas si bonnes … Jesus nous laisse décider seul. Il veut regarder ce qui est brisé en nous. Et nous pose la question : Où demeures tu ? Venez et voyez !
Viens et vois ! Restez, restez y !
Chez moi, dans mon pays, à la maison, on se réunissait autour de la radio, des histoires d’horreurs, de fantômes… on se faisait peur. Aujourd’hui, on peut regarder deux choses en même temps sans demeurer. Zapper, c’est fatiguant et après on est fatigué !
Au contraire, avec Jesus, l’appel est à demeurer avec lui. Philippe, nathanael a vu et est devenu un apôtre. Voir Jesus fait de nous un missionnaire. Ce que nous avons vu, ce que nous avons entendu, nous vous l’annonçons.
La vocation est toujours missionnaire.
Je crois en l’église une, sainte, catholique, apostolique : on est des produits de cette vocation. Découvrir d’autres à découvrir leur vocation avec Jesus. Partager Jesus ensemble. Apporter les autres à Jésus.
Être prêtre ce n’est pas pour faire une carrière ou monter dans une hiérarchie.
Si l’appel est de monter vers la gloire dans le monde, dans l’église tu descends vers la gloire comme Jesus qui lave les pieds.
Jesus, les grands saints et les martyrs sont des persévérants.
La persévérance vient de l’enracinement et la conviction d’être envoyé par Dieu le Pere, cela aide à faire face à l’adversité. Jesus ne s’appuie que sur la conviction de sa foi à l’agonie : Père en tes mains, je te remets mon esprit!
Est ce que je fais ce que Dieu veut ?
Pourquoi je fais ce travail à Rome? Mes capacités sont limitées… ce que j’attends ne vient pas et ce que je n’attends pas, vient!
Quelle est votre vocation de vie ?
Niveau de relation dans l’amour …
Certes le travail est noble. Sans le travail comment donner une vie noble à sa famille. A travers le travail, des personnes peuvent se developper en tant qu’être humain.
Promouvoir le bien commun, l’amour et la paix. Il existe malheureusement des neoesclavages, être attentif au travail que l’on accomplit… promouvoir les êtres humains et la terre.
Pourquoi les femmes ne peuvent pas être prêtres ? Que se passe t’il en cas de mauvaise vocation ?
Pour un catholique romain : cette question est en lien avec la parole de Dieu et la Tradition.
Les femmes ne sont pas inférieures. L’ÉGLISE comporte le Christ et Marie sans confusion.
La dignité de l’homme et de la femme ne sont pas liées à l’ordination. Ne pas réduire les dons à un seul don.
Si tu découvres que tu as choisi la mauvaise vocation avec une erreur dans le discernement premier: il existe des demandes de dispense des obligations de l’ordination, pareil chez les religieux. Pour les couples, il y a la nullité sur le mariage.
Pour le manque de persévérance, il y a des remèdes.
Pour quelqu’un qui s’interroge sur sa vocation : Lorsque les gens me demandent mes conseils: apprendre à se connaître, qui es tu ? Quels sont tes talents et tes rêves? Appel spécifique de Dieu
Quelle relation avec le Seigneur et l’Eglise?
Trouve quelqu’un qui peut t’accompagner et qui a de l’expérience… pour te défier ou t’encourager !
Votre choix est à vivre dans l’Amour et la foi, et non parce que les choses sont claires ou que je veux accomplir .
En Europe, le contexte social, culturel n’aide pas à prendre un engagement… comment accompagner ?
Entendre les jeunes à ce sujet … où est-ce une impression d’accompagnateurs?
La société a changé, autrefois la vie était plus simple, il n’y avait pas de choix. Avant une épicerie, aujourd’hui il y a un supermarché.
Est-ce que les jeunes sont guidés comment prendre une décision ?